Marche en montagne – Cabane Prarochet
La Sportive 2018, Sortie moyenne montagne. Le Sanetsch, la cabane Prarochet et les Diablerets.
De mes plus de vingt ans de participation aux « Sortie Montagne» de La Sportive, celle-ci a été la plus mouillée. Et quand je dis mouillé c’est plutôt trempé, jusqu’aux os, des pieds à la tête et ce n’est pas qu’une expression pour cette dernière.
Heureusement la marche de ce premier jour était techniquement facile et il n’y a pas eu de blessé. Il y a bien eu quelques jurons et des « c’est la dernière fois qu’on m’y reprend » mais dès la porte de la cabane passée, le fourneau a également réchauffé les cœurs et la bonne humeur a rapidement repris le dessus.
Je ne peux pas dire mieux que les mots du site de la cabane : « avant d’y accéder, le promeneur peut observer toutes les formes typiques du relief en terrain calcaire : les lapiés, ouverts par la dissolution du calcaire par les eaux de pluie, ainsi que des dolines, des ouvalas, des poljés et des grottes qui perforent la dalle calcaire de Zanfleuron. Le tout a été « retravaillé » par le passage du glacier qui y a laissé ses traces sous la forme de vallums morainiques, de roches moutonnées, de stries et de marmites glacières faisant de cet endroit, un ensemble quasiment unique en Europe.
Nous avons eu la surprise de voir arriver le président Pierre qui ne voulait pas faillir à sa parole. Pourtant, s’il avait renoncé, personne ne lui en aurait voulu. Surtout que le deuxième jour il devait faire demi-tour au refuge de l’Espace, juste après le passage au pied de la Quille du Diable.
Après une nuit de repos, le matin nous a réservé un magnifique levé de soleil qui a réconcilié tout le monde, ou presque, avec la montagne.
Un petit-déjeuner solide nous a mis sur les rails et le reste de la journée s’est déroulée sous un soleil radieux.
Qui n’a pas palpé la Quille du Diable n’a pas vécu l’équilibre la montagne dans sa plus belle parure. Une pause au refuge de l’Espace a redonné les forces pour terminer la course jusqu’au téléphérique des Diablerets avec, pour certains, un détour par le Dôme.
La traversée du pont « Peak Walk » n’a fait peur qu’à nos amis japonais et a précédé, pour le plus jeunes, et ceux qui le sont restés, la descente de l’Alpine Coaster.
Nous nous sommes tous retrouvés au bistro d’en bas et le debriefing spontané d’avant le départ, nous a permis de remercier le CC Michel qui nous a véritablement bluffé par son expertise et sa connaissance de la montagne. La Sportive a beaucoup de chance de compter parmi ses rangs un expert de ce calibre, qui plus est, d’accord de donner de son temps pour nous faire découvrir les joyaux des hauteurs alors qu’il est plutôt habitué à crapahuter des sommets bien plus ambitieux.
– RP-
Merci notre journaliste 🙂